Conséquences économiques et sociales

Pour voir certaines images en tailles réelles, veuillez cliquer dessus.

     D'après Le Figaro :  « Les dommages infligés au trafic aérien mondial par les cendres volcaniques dépassent ceux subis après les attentats du 11 septembre 2001   ».  

     Le nuage de fumée a eu des répercussions sur les transports aériens. En effet, le contact entre le glace et la lave a provoqué des explosions et l'émission d'immenses volutes de vapeur d'eau, de gaz et de matériaux magmatiques jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude. Poussé par les vents, le panache a gagné l'Europe.

      Certaines particules volcaniques ont un effet abrasif. Elles érodent le fuselage, les ailes et les pare-brises des avions, elles peuvent aussi fondre dans la chambre de combustion des réacteurs et s'y déposer sous une forme pâteuse.

    Cette pâte vitrifiée bouche la sortie d'air sur les ailettes. Un système de sécurité sur les avions fait caler le moteur pour éviter une trop forte pression, ce qui entraîne une panne des réacteurs.

    En réponse au nuage de cendres qui paralyse les aéroports français, la SCNF a décidé de mettre à disposition, dès le lundi 19 avril, 8 000 places supplémentaires sur les lignes européennes et de renforcer certaines liaisons nationales.

    Ainsi, sur les liaisons européennes, 5 000 places supplémentaires sont prévues sur l’Eurostar (Paris-Londres), 2 000 sur le Lyria en direction de la Suisse, 1 000 sur le TGV qui se rend en Allemagne.

    En ce qui concerne les liaisons nationales, 1 600 places supplémentaires sont proposées par la SCNF qui renforce son offre en ajoutant un TEOR (Transport Est Ouest Rouennais) de jour aller-retour entre Paris et Toulouse. La capacité des TGV Bordeaux-Paris (800 places), au nombre de deux habituellement, devrait être doublée.

   Enfin, au départ de Nice et Marseille, toutes les places disponibles seront mises à disposition.

     Pour les voyageurs qui espèrent être remboursés, cela dépendra du bon vouloir de leur compagnie aérienne. Du côté des entreprises européennes, les passagers dont le vol a été annulé devrait être remboursés, contrairement aux personnes bloquées aux États-Unis et voyageant avec une compagnie américaine.

    Les agences de voyages, quant à elles, ne sont pas forcées de rembourser leurs clients partant du principe qu’il s’agit d’un cas de force majeure. Les voyageurs pourraient se voir offrir un avoir.

    En revanche, les compagnies aériennes se seraient engagées à offrir soit un remboursement soit un vol différé.